Transformer une épreuve en opportunité ou quand l’adversité devient une chance de vivre ses rêves

Transformer une épreuve en opportunité ou quand l’adversité devient une chance de vivre ses rêves

Nadalette entre à l’hôpital pour une « banale » opération. Elle en ressort paraplégique. Le choc, le déni, la colère, la dépression, l’acceptation… elle connaît tout son Kübler-Ross ! Et justement. Elle se décide pour la vie et l’amour. L’amour des siens et l’amour d’elle-même. Elle cherche à l’intérieur d’elle-même ce qu’elle peut apprendre de la situation et réalise son rêve de toujours : écrire. Ecrire pour elle et mettre des mots sur la douleur, l’abandon, la solitude, la joie et l’amour aussi. Des mots qu’elle livre aussi lors de conférences qu’elle donne

C’est l’histoire d’une renaissance. La sienne. Qu’elle nous raconte dans un style direct, sans concession et sans tomber dans le pathos avec le « Roseau Penchant ».

Elle a accepté de répondre à quelques questions et raconte « L’Histoire d’une Merveilleuse Opération ».

 

Et si on prenait le temps de vivre ? (3/4)

Et si on prenait le temps de vivre ? (3/4)

Cyndy Ghis, de petite fille modèle à femme (im)parfaite…

Cindy Ghys

Conférencière, auteure et coach en développement personnel, Cindy Ghys fait partie de ces femmes qui ont longtemps visé la perfection. Petite fille modèle, bonne élève, femme idéale… Elle nous livre son parcours, et comment le lâcher prise sur la perfection lui a apporté plus de liberté.

C’est quoi être parfaite ?

On croit pouvoir être parfaite, alors que sa vie est un chantier… On a des to-do-lists à rallonge et on a besoin de cocher des choses dans notre tête ou sur un post-it. On ne se contente pas de 2 ou 3 points. On a généralement au moins 20 points et si on n’a pas tout coché, c’est qu’on n’est pas à la hauteur et qu’on est une mauvaise personne.

Quel est le parcours qui t’a amenée à renoncer à la perfection ?

Toute petite, je cherchais déjà la perfection. Je n’ai jamais accepté les ratés. Par exemple, j’ai remporté le premier concours national de piano avec les félicitations du jury à 4 ans. Je faisais 1 heure de piano chaque jour et je cherchais à ce qu’il n’y a aucune fausse note. Mes collants étaient toujours blancs, jamais sales… La première fois que je me suis assise sur un trottoir dans un élan de rébellion, j’avais 15 ans !
J’avais envie d’être plus qu’à la hauteur. D’être une première de la classe. Mais en fait, ça cachait la peur de ne pas être aimée et de décevoir.
Et plus les années ont passé et plus l’exigence est devenue forte jusqu’à ce que je devienne maman, parce que là, c’est juste impossible de faire semblant. Tout à coup, la maison est en chantier, la panière de linge déborde, je me prends la tête avec mon conjoint parce qu’on est fatigués et qu’on n’a plus de temps de qualité ensemble, et là tout m’échappe… Je me dis qu’il y a un sérieux problème. Que ça ne peut pas être la vraie vie… Je me suis retrouvée épuisée, il fallait que je change de stratégie.

Ça doit être difficile modèle de bousculer tous ses repères et d’accepter le  » chaos  » !

Au départ, j’ai résisté… Mais j’étais devenue une femme que je ne reconnaissais pas. Je criais pour un rien, je disais des gros mots, je claquais des portes… et je ne voulais pas devenir ce genre de femme ! Je luttais pour que tout soit parfait, et je luttais contre moi-même, contre la vraie vie… Et le déclic est venu à la naissance de ma deuxième fille qui est née 18 mois après la première. Autant dire que j’ai résisté un moment ! J’avais l’impression que les autres mamans y arrivaient mieux, que pour les autres femmes c’était plus facile, alors je me disais et que je devais faire un effort ; si les autres y arrivent, alors moi aussi ! Mais avec l’arrivée de ma deuxième fille, ce n’était plus possible. Il fallait que je trouve une solution… je sentais que je n’avais plus les ressources pour y arriver toute seule.
Je me suis fait coachée par Florence Leroy, l’auteure de  » J’arrête de râler sur mes enfants et sur mon conjoint « , ce qui était exactement la situation dans laquelle je me trouvais ! Pour la première fois, quelqu’un m’a fait réagir…  » Vous voulez que tout soit parfait, mais pourquoi ? Une coquillette qui tombe, ce n’est pas si grave… « . Et là, il y a quelque chose se réveille en moi. Je donne souvent cette image où j’ai l’impression de sortir d’un cercueil, en tout cas de mon enfermement… Comme si je m’étais interdit de vivre et que maintenant, j’allais vivre dans la vraie vie, parce que c’est la mienne et que je n’en ai pas d’autre. Ce ne sera pas parfait, mais je vais profiter.

Le changement est parfois douloureux…

Pour moi, ça l’a été… Il a fallu que j’arrive à presque 30 ans pour avoir cette prise de conscience et pendant tout ce temps-là, il y a la souffrance de se dire  » je ne suis pas à la hauteur, je ne suis pas comme les autres, je devrais faire plus  » en me sentant coupable du  » peut mieux faire « . A l’époque, mes meilleurs potes, c’était Honte et Culpabilité… ! Je me couchais avec ça tous les soirs et je me levais avec… Je cherchais la perfection pour être aimée. Puis je me suis rendu compte que c’était moins douloureux de prendre le risque d’être rejetée en étant soi-même, que de faire autant d’efforts pour ne pas plaire à tout le monde et forcément vivre le rejet… Finalement, c’était moins douloureux d’être moi-même que de porter le masque social de la femme parfaite qui en fait n’existe pas…

Est-ce que le fait d’accepter ses imperfections modifie la relation aux autres ?

Complètement ! Parce que la pression que l’on se met à soi, c’est une pression que l’on met sur les autres aussi ; et c’est difficile pour les autres d’aimer quelqu’un qui veut que tout soit parfait parce qu’ils se sentent obligés de l’être aussi ! La pression est reportée sur les autres… On dit souvent qu’on ne peut pas changer les autres, qu’il faut commencer par se changer soi et c’est vraiment ça ! Depuis que je suis plus cool avec moi-même, les gens qui me disent  » ça fait du bien de te voir parce qu’on ne se prend pas la tête, tu ne nous juges pas « . Me libérer moi, ça a libéré mon entourage…

On est donc plus aimé en étant soi-même…

Oui, et de toute façon, il y aura toujours des gens qui ne m’apprécieront pas parce que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde, mais ce sont des choses normales de la vie qui n’ont aucun rapport avec le fait d’être parfait ou pas…

Est-ce que l’on gagne du temps pour soi en renonçant à la perfection ?

Énormément ! Parce que quand on arrête de se prendre la tête avec les petits tracas du quotidien comme une panne de chauffe-eau, ou une réparation de voiture, on profite beaucoup mieux de la vie !
Typiquement, j’ai une cliente qui me dit qu’elle n’a pas de temps pour elle, que les week-end s’enchainent vont trop vite,  » Je travaille toute la semaine et je me dis que je vais pouvoir profiter du week-end pour faire ce que j’ai à faire, et le dimanche soir arrive, je n’ai rien fait, je suis déçue de moi « . Je lui demande donc ce qu’elle fait le week-end, pourquoi elle a tant de choses à faire. Et en fait, elle accepte toutes les invitations. Soit chez elle, soit chez ses amis. Pour elle,  » on ne peut pas dire non aux gens, ça ne se fait pas « . Pour ce qui me concerne, j’ai appris à dire non de temps en temps pour avoir du temps pour moi, pour écrire des livres. Il faut accepter que parfois, on va décevoir des gens. Un autre exemple est cette femme qui faisait le ménage tous les jours : aspirateur, serpillère, poussière, calcaire ! (rires)… Évidemment, elle n’avait plus de temps pour elle !

Tu dois rencontrer des personnes qui sont dans le « oui mais » ?

Sans arrêt !  » Ce n’est pas le bon moment « ,  » Moi c’est pas pareil « … Il m’est déjà arrivé de dire à des clientes  » Oui mais est-ce que tu veux vraiment que ça change ? Parce que si tu as toujours un  »oui mais », on ne va pas aller plus loin ensemble ! « . Il faut à un moment lâcher ses  » oui mais  » parce que ça revient à lâcher ses craintes… Les  » oui mais  » cachent la peur que ça puisse ne pas marcher, que ce soit pas parfait… Il faut un peu d’audace, se demander ce que l’on veut vraiment, ce qu’on va perdre et s’interroger sur le pire qui puisse nous arriver… Et très souvent, on constate qu’on est OK avec le pire. Alors pourquoi ne pas le tenter ?
Le monde n’a pas besoin de femmes parfaites… Ce n’est pas inspirant une femme parfaite… au contraire… En revanche, une femme qui ose, qui va monter sa part de vulnérabilité et qui va rebondir, ça c’est inspirant. Ça donne envie parce qu’on se retrouve en elle.

Tu parles de  » moments de célébrations pour visualiser les progrès « 

Quand on est dans la perfection, on n’est jamais satisfait, et on n’est pas capable de dire  » oui, ça c’est bien, j’ai bien travaillé, j’ai bien cuisiné, je peux être contente de moi « . Lâcher le perfectionnisme, c’est se dire  » Ok, ça, c’était bien. Ce n’est pas parfait, mais c’est bien « . C’est super important de viser la progression et non pas la perfection. C’est comme un escalier qu’on gravit, marche par marche. Se réjouir d’être là où on est, en-dessous de la marche suivante, mais au-dessus de la précédente, même si on est ambitieuse.

Un mot à propos de l’Académie des Audacieuses ?

C’est une formation en ligne. Tous les jours, il y a une action à faire, comme aller dans une boulangerie et changer d’avis plusieurs fois sur ce que l’on veut. Les femmes qui font cet exercice se rendent compte qu’en définitive, elles ne risquent rien et qu’elles peuvent tenter des choses. Lorsqu’on veut que tout soit parfait, on ne tente plus rien, et on prend le risque de rester dans une vie étriquée puisqu’on refuse le risque d’échouer. En tentant, on prend le risque que ça marche. De toute façon, on va être jugée, déplaire, il y a des gens qui vont râler… En faisant de son mieux, qu’est-ce qu’on peut tenter ? Ça s’adapte aussi au monde de l’entreprise : dire à son patron ce qu’elle n’a jamais osé dire, prendre la parole en réunion…

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La rupture amoureuse : un sujet à prendre au sérieux…

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Orchydia est « Alchimiste de Coeur ». Elle a consacrée ces dernières années à l’amour et à la relation amoureuse. Dans cet entretien, elle nous explique pourquoi la rupture amoureuse doit être prise au sérieux.

Une séparation est un deuil. Lorsque l’être aimé n’est plus là, il se crée un manque, un vide qui peut conduire à la dépression. Il est alors urgent de se reconstruire et d’apprendre à se donner l’amour et la joie qui nous manque. Urgent aussi d’apprendre et de comprendre les mécanisme qui nous mènent à reproduire toujours les mêmes schémas pour pouvoir en sortir

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Et si la voix était notre meilleur atout relationnel ?

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La voix est un organe complexe, constitué d’une multifonctionnalité, à la fois matérielle et immatérielle. Plus encore, la voix ne se contente pas d’habiter et d’animer le corps, ni de véhiculer les idées comme les émotions, elle est également le trait-d’union entre ces 2 dimensions perpétuellement en regard l’une de l’autre  et qui pour atteindre l’harmonie doivent se trouver en accord parfait si possible, entre elles et de façon équilibrée et durable.

La voix est une matière à part entière, malléable et hypersensible aux afflux qui la traversent. Pour exemple, la voix se modifie quand le corps a mal et tout autant si l’âme est légère et l’humeur joyeuse…

La voix peut aider à :

  • se connaître mieux, s’explorer, se découvrir même,
  • aligner corps et esprit
  • déployer les capacités et élargir les dimensions de l’être,

Laetitia Angeloni nous parle de son parcours et de ce qui l’a amenée à la musicothérapie. Après des études de sage-femme et un peu de pratique, elle se consacre à 100% à sa passion : le chant. Elle chante en studio et sur scène, et donne des cours. C’est pendant les cours de chant qu’elle réalise que le travail de la voix débouche presque invariablement sur une travail sur soi. Elle reprend alors des études au CIM (Centre International de Musicothérapie) dont elle sort diplômée et mixe son expérience de chanteuse, son expérience de vie et son expérience de soignante.

 

Délivrez-vous de vos peurs ! Retrouvez votre force et révélez-vous !

INTERVIEW

 

Interview video : Christophe Carré

Interview video : Christophe Carré

Paru en novembre 2017 aux Editions Eyrolles : Caprice, chantage, mensonge… Que faire avec un enfant qui vous manipule ?

Un enfant qui manipule ses parent ou ses proches le fait parce qu’il souhaite obtenir quelque chose d’eux de façon détournée ou parce qu’il préfère éviter les conséquences de certains de ses actes. Cette attitude est souvent motivée par la peur. L’enfant n’ose pas ou ignore comment exprimer clairement ses ressentis.

Face aux manipulations de leurs enfants, les parents sont déstabilisé et leurs réactions ne font souvent qu’attiser les problèmes. Ce livre permet de mieux comprendre ce qui se joue dans les relations qu’ils entretiennent avec leurs enfants.