Hommes Femmes, apprendre à se comprendre et à s’aimer…

Hommes Femmes, apprendre à se comprendre et à s’aimer…

Hommes / Femmes : Relation, mode d’emploi

Si hommes et femmes passent leur existence à se chercher, ils la passent aussi à se chamailler. Aujourd’hui, 50% environ des couples divorcent, 30% se résignent et seuls 20% réussissent à être heureux sur le long terme. Yvon Dallaire, psychologue, psychothérapeute, spécialiste de la relation hommes-femmes, conférencier et auteur nous explique comment accepter nos différences et mieux communiquer pour créer un couple heureux.

Les hommes et les femmes sont-ils réellement différents ?

Au départ, un chromosome… Nous possédons tous 23 paires de chromosomes dont une seule est sexuellement différenciée. Les mâles ont un chromosome X et un chromosome Y. Les femelles ont 2 chromosomes X. Une différence de 2,17% qui explique en grande partie l’incompréhension à l’intérieur des couples. C’est comme si l’homme et la femme jouaient le même film avec des scénarios différents. Les 2 ont l’impression de jouer le bon rôle, mais comme les répliques ne sont pas appropriées, ils se font des reproches ou se corrigent mutuellement…

Les difficultés de communication sont-elles dues uniquement à la génétique ?

La génétique entraine un fonctionnement hormonal différent. Les hormones des femmes ne sont pas les mêmes que les hormones des hommes et n’ont pas les mêmes effets. Ces différences biologiques ont des répercussions sur la psychologie et le comportement qui vont, bien évidemment, être influencés par l’éducation, la culture et l’environnement. Par exemple une mère effacée ou un père absent va influer le comportement d’un enfant. Biologie et culture se complètent l’une l’autre. Idéalement, la culture devrait aller dans le sens de la biologie, et on peut aussi transcender la biologie, aller au-delà et faire en sorte que la culture puisse harmoniser davantage les hommes et les femmes au-delà de leurs différences.

Quelles sont les conséquences au niveau de la communication ?

Pour l’homme, communiquer veut dire échanger de l’information et il le fait souvent en ayant plaisir à argumenter. Pour la femme, cela signifie partage, intimité et plaisir. La femme s’attend à retirer de ses conversations un important soutien émotionnel, dans la mesure où elle tente de se comprendre et de comprendre les autres. Quand deux femmes discutent ça peut durer tout l’après-midi. L’homme s’attend, quant à lui, à des conversations rapides, de préférence amusantes, qui lui permettent d’échanger des informations pratiques et utiles. L’homme aime rarement « parler pour parler ». Mark Gungor, un célèbre conférencier américain, dit, avec beaucoup d’humour, que le cerveau d’un homme est organisé de différentes cases qui ne communiquent jamais les unes avec les autres, alors que le cerveau d’une femme est constitué d’un ensemble de câbles interconnectés, qui l’amène à tout relier et à voir les choses sous des angles différents (voir « A Tale of 2 Brains »).

Comment est-ce que cela se traduit au quotidien ?

Si vous demandez à un homme de vous parler, il répondra, généralement : « De quoi veux-tu qu’on parle ? » ou « qu’est-ce que j’ai encore ? » ou encore : « Je suis occupé ! ». Une équipe de psychologues aux États-Unis a invité des hommes et des femmes dans un laboratoire et leur ont mis des électrodes sur la tête et sur le cœur. La simple phrase de Madame « Chéri, il faudrait qu’on se parle », fait monter le rythme cardiaque de Monsieur de 10 à 20 battements par minute, augmente sa pression artérielle, et provoque la sécrétion de vasopressine et d’adrénaline ! Il est en état d’alerte… Le rythme cardiaque de Madame ne va bouger que lorsque que Monsieur va se mettre en attente, en croisant les bras, par exemple, montrant qu’il coupe la communication. Quand il vous donne l’impression que son corps est là mais que lui n’est plus là et que pire : Il sort de la pièce, c’est là que votre rythme cardiaque augmente, que votre pression artérielle fait un bond et que vous secrétez du cortisol, l’hormone du stress. Cela montre le besoin des femmes de communiquer et le besoin des hommes de protéger leur territoire.

Sait-on d’où proviennent ce réactions ?

C’est ce que l’on appelle un atavisme. Un comportement conditionné qui date de l’époque où les hommes étaient toujours en état d’alerte. Quand ils allaient à la chasse, c’était tuer ou être tué. De son côté, la femme, souvent enceinte et entourée d’enfants (donc moins libre de ses mouvements) a développé un atavisme d’insécurité viscéral là où les hommes ont développé un atavisme d’état d’alerte. Et dans un couple, lors d’une discussion, c’est très souvent Monsieur qui monte le ton et argumente. Ce qui donne l’impression à la feme qu’il essaie d’avoir raison, alors qu’il ne cherche qu’à faire disparaître sa source de stress. Quand il n’y parvient pas, il fuit, comme il le ferait face à un tigre : soit je défends chèrement ma vie, soit je prends les jambes à mon cou pour assurer ma survie. Et c’est la pire des violences qu’il puisse faire à sa partenaire, malgré tout son amour !

Comment ces difficultés de communication se traduisent-elles dans le couple ?

En général, les hommes mettent l’accent sur l’action, la réussite professionnelle, le confort matériel du couple, l’indépendance et la paix émotive du foyer. Les femmes mettent l’accent sur la relation, la réussite romantique, l’interdépendance et l’expression verbale des émotion à l’intérieur du couple et du foyer. Evidemment, il existe des exceptions à cette règles : il existe des hommes « verbo-moteurs » et des femmes qui aiment bien le silence…

Le femme a-t-elle vraiment besoin que son compagnon lui parle ?

Le besoin de communication verbal à couleur émotive est un besoin typiquement féminin. Une étude a conclu que 73% des femmes interrogées croient que la communication dans le couple peut régler tous les problèmes contre seulement 27% des hommes. Les femmes parlent plus que les hommes dans l’intimité.

Et l’homme ?

S’il veut être heureux dans le couple, il n’a pas le choix ! Il doit se mettre à l’écoute de sa partenaire et l’aider à satisfaire son besoin de communication au lieu de se mettre sur la défensive et de lui donner des solutions pour faire disparaître ses émotions. Si l’homme connaissait réellement la valeur de l’écoute, il ne refuserait jamais de répondre à la demande de sa partenaire. Marguerite Duras disait : « Les femmes jouissent d’abord par les oreilles »…

Y a-t-il un mode d’emploi pour que la communication fonctionne mieux ?

Les 3 réponses possibles à la question « chéri, parle-moi », donnent déjà 3 stratégies efficaces :

  1. Posez des questions directes et précises. Si vous lui demandez « comment était ta journée ? » sa réponse se limitera à la moitié d’une phrase… Demandez-nous plutôt « Est-ce que tu as pu régler ton différend avec Durand ? »
  2. Faites appel à nos compétences. Les hommes adorent cela ! Dites quelque chose de positif, pour ouvrir la communication. Les hommes ont besoin de se sentir utiles, d’être valorisés dans ce qu’ils font pour une femme. Un homme est toujours prêt à s’engager… pour une cause, pour une femme, pour son travail, mais pour ça, il faut qu’il soit valorisé. Même si ses actions ne sont pas à la hauteur de vos attentes, s’il se sent valorisé, il en fera davantage.
  3. Profitez d’un moment où il est disponibles. Évitez les moments où il est absorbé par un match de foot ! Son cerveau ne fait qu’une chose à la fois et quand il est concentré sur quelque chose, il ne vous entend pas… Notre cerveau est conçu pour mettre le focus sur un sujet à la fois. Et si vous avez quelque chose à communiquer à un homme, commencez par attirer son attention en mettant votre main sur son bras, par exemple

Quelle est la raison principale qui amène les couples à vous consulter ?

La 1ère raison porte sur la manière de communiquer. Au début d’une relation, on s’écoute, on se complimente, on se dit des mots gentils… puis le temps passe et la manière dont on communique se transforme et arrivent les critiques et les reproches… C’est aussi une forme de communication, mais quand on brasse de la m***, ça finit par sentir mauvais ! Le reproche et la critique sont les principaux freins d’un couple heureux. On peut tout se dire. C ’est la manière dont on le dit qui va faire la différence. Au lieu d’accuser en disant : « Tu as fait ceci » ou « Tu n’as pas fait cela », il vaut mieux dire « Je me sens… ». Le 2ème problème est vouloir résoudre un conflit à tous prix. Les couples heureux s’entendent pour vivre avec leurs désaccords et non pour savoir qui a raison et qui a tort… Le troisième problème est un problème d’interprétation. Il faut apprendre à communiquer de façon positive et harmonieuse. Dire le besoin et non la frustration ou l’émotion. Quand on demande aux couples heureux le secret de leur bonheur, ils répondent toujours la même chose : « J’ai toujours accepté mon/ma partenaire tel/le qu’il/elle est. Je n’ai jamais cherché à le/la changer ». Si l’on veut transformer l’autre pour le rendre conforme à l’âme sœur qu’on a dans la tête, on se rend malheureux. L’homme parfait ou la femme parfaite, ça n’existe pas… On imagine que le prochain sera le bon, alors que la bonne question est « qu’est-ce que j’ai fait qui n’a pas marché ? » Ce n’est pas la personne qu’il faut mettre en cause, mais les stratégies adoptées !

Les 10 stratégies pour faire parler son homme (Yvon Dallaire – éditions Jouvence) :

  1. Poser des questions précises
  2. Respectez son silence
  3. Acceptez sa difficulté à exprimer ses émotions
  4. Cessez de l’interrompre
  5. Ne parlez pas pour lui
  6. Pratiquez l’écoute active
  7. Touchez-le
  8. Faites appel à ses compétences
  9. Soyez directe
  10. Prenez la responsabilité de ‘’vos’’ émotions

A propos d’Yvon Dallaire :

Psychologue, auteur et conférencier renommé au Québec et en Europe francophone, Yvon Dallaire exerce la thérapie conjugale et sexuelle depuis plus de30 ans. Il est chroniqueur pour divers médias écrits et participe régulièrement à des émissions de radio et de télévision comme spécialiste des relations homme-femme. Il a créé l’approche psycho-sexuelle appliquée aux couples (APSAC). Il est l’auteur d’une vingtaine de livres. Le cœur de son travail repose sur sa trilogie sur le bonheur conjugal : « Qui sont ces couples heureux ? », « Qui sont ces hommes heureux ? » et « Qui sont ces femmes heureuses » www.yvondallaire.com/

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Et si on prenait le temps de vivre ? (3/4)

Et si on prenait le temps de vivre ? (3/4)

Cyndy Ghis, de petite fille modèle à femme (im)parfaite…

Cindy Ghys

Conférencière, auteure et coach en développement personnel, Cindy Ghys fait partie de ces femmes qui ont longtemps visé la perfection. Petite fille modèle, bonne élève, femme idéale… Elle nous livre son parcours, et comment le lâcher prise sur la perfection lui a apporté plus de liberté.

C’est quoi être parfaite ?

On croit pouvoir être parfaite, alors que sa vie est un chantier… On a des to-do-lists à rallonge et on a besoin de cocher des choses dans notre tête ou sur un post-it. On ne se contente pas de 2 ou 3 points. On a généralement au moins 20 points et si on n’a pas tout coché, c’est qu’on n’est pas à la hauteur et qu’on est une mauvaise personne.

Quel est le parcours qui t’a amenée à renoncer à la perfection ?

Toute petite, je cherchais déjà la perfection. Je n’ai jamais accepté les ratés. Par exemple, j’ai remporté le premier concours national de piano avec les félicitations du jury à 4 ans. Je faisais 1 heure de piano chaque jour et je cherchais à ce qu’il n’y a aucune fausse note. Mes collants étaient toujours blancs, jamais sales… La première fois que je me suis assise sur un trottoir dans un élan de rébellion, j’avais 15 ans !
J’avais envie d’être plus qu’à la hauteur. D’être une première de la classe. Mais en fait, ça cachait la peur de ne pas être aimée et de décevoir.
Et plus les années ont passé et plus l’exigence est devenue forte jusqu’à ce que je devienne maman, parce que là, c’est juste impossible de faire semblant. Tout à coup, la maison est en chantier, la panière de linge déborde, je me prends la tête avec mon conjoint parce qu’on est fatigués et qu’on n’a plus de temps de qualité ensemble, et là tout m’échappe… Je me dis qu’il y a un sérieux problème. Que ça ne peut pas être la vraie vie… Je me suis retrouvée épuisée, il fallait que je change de stratégie.

Ça doit être difficile modèle de bousculer tous ses repères et d’accepter le  » chaos  » !

Au départ, j’ai résisté… Mais j’étais devenue une femme que je ne reconnaissais pas. Je criais pour un rien, je disais des gros mots, je claquais des portes… et je ne voulais pas devenir ce genre de femme ! Je luttais pour que tout soit parfait, et je luttais contre moi-même, contre la vraie vie… Et le déclic est venu à la naissance de ma deuxième fille qui est née 18 mois après la première. Autant dire que j’ai résisté un moment ! J’avais l’impression que les autres mamans y arrivaient mieux, que pour les autres femmes c’était plus facile, alors je me disais et que je devais faire un effort ; si les autres y arrivent, alors moi aussi ! Mais avec l’arrivée de ma deuxième fille, ce n’était plus possible. Il fallait que je trouve une solution… je sentais que je n’avais plus les ressources pour y arriver toute seule.
Je me suis fait coachée par Florence Leroy, l’auteure de  » J’arrête de râler sur mes enfants et sur mon conjoint « , ce qui était exactement la situation dans laquelle je me trouvais ! Pour la première fois, quelqu’un m’a fait réagir…  » Vous voulez que tout soit parfait, mais pourquoi ? Une coquillette qui tombe, ce n’est pas si grave… « . Et là, il y a quelque chose se réveille en moi. Je donne souvent cette image où j’ai l’impression de sortir d’un cercueil, en tout cas de mon enfermement… Comme si je m’étais interdit de vivre et que maintenant, j’allais vivre dans la vraie vie, parce que c’est la mienne et que je n’en ai pas d’autre. Ce ne sera pas parfait, mais je vais profiter.

Le changement est parfois douloureux…

Pour moi, ça l’a été… Il a fallu que j’arrive à presque 30 ans pour avoir cette prise de conscience et pendant tout ce temps-là, il y a la souffrance de se dire  » je ne suis pas à la hauteur, je ne suis pas comme les autres, je devrais faire plus  » en me sentant coupable du  » peut mieux faire « . A l’époque, mes meilleurs potes, c’était Honte et Culpabilité… ! Je me couchais avec ça tous les soirs et je me levais avec… Je cherchais la perfection pour être aimée. Puis je me suis rendu compte que c’était moins douloureux de prendre le risque d’être rejetée en étant soi-même, que de faire autant d’efforts pour ne pas plaire à tout le monde et forcément vivre le rejet… Finalement, c’était moins douloureux d’être moi-même que de porter le masque social de la femme parfaite qui en fait n’existe pas…

Est-ce que le fait d’accepter ses imperfections modifie la relation aux autres ?

Complètement ! Parce que la pression que l’on se met à soi, c’est une pression que l’on met sur les autres aussi ; et c’est difficile pour les autres d’aimer quelqu’un qui veut que tout soit parfait parce qu’ils se sentent obligés de l’être aussi ! La pression est reportée sur les autres… On dit souvent qu’on ne peut pas changer les autres, qu’il faut commencer par se changer soi et c’est vraiment ça ! Depuis que je suis plus cool avec moi-même, les gens qui me disent  » ça fait du bien de te voir parce qu’on ne se prend pas la tête, tu ne nous juges pas « . Me libérer moi, ça a libéré mon entourage…

On est donc plus aimé en étant soi-même…

Oui, et de toute façon, il y aura toujours des gens qui ne m’apprécieront pas parce que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde, mais ce sont des choses normales de la vie qui n’ont aucun rapport avec le fait d’être parfait ou pas…

Est-ce que l’on gagne du temps pour soi en renonçant à la perfection ?

Énormément ! Parce que quand on arrête de se prendre la tête avec les petits tracas du quotidien comme une panne de chauffe-eau, ou une réparation de voiture, on profite beaucoup mieux de la vie !
Typiquement, j’ai une cliente qui me dit qu’elle n’a pas de temps pour elle, que les week-end s’enchainent vont trop vite,  » Je travaille toute la semaine et je me dis que je vais pouvoir profiter du week-end pour faire ce que j’ai à faire, et le dimanche soir arrive, je n’ai rien fait, je suis déçue de moi « . Je lui demande donc ce qu’elle fait le week-end, pourquoi elle a tant de choses à faire. Et en fait, elle accepte toutes les invitations. Soit chez elle, soit chez ses amis. Pour elle,  » on ne peut pas dire non aux gens, ça ne se fait pas « . Pour ce qui me concerne, j’ai appris à dire non de temps en temps pour avoir du temps pour moi, pour écrire des livres. Il faut accepter que parfois, on va décevoir des gens. Un autre exemple est cette femme qui faisait le ménage tous les jours : aspirateur, serpillère, poussière, calcaire ! (rires)… Évidemment, elle n’avait plus de temps pour elle !

Tu dois rencontrer des personnes qui sont dans le « oui mais » ?

Sans arrêt !  » Ce n’est pas le bon moment « ,  » Moi c’est pas pareil « … Il m’est déjà arrivé de dire à des clientes  » Oui mais est-ce que tu veux vraiment que ça change ? Parce que si tu as toujours un  »oui mais », on ne va pas aller plus loin ensemble ! « . Il faut à un moment lâcher ses  » oui mais  » parce que ça revient à lâcher ses craintes… Les  » oui mais  » cachent la peur que ça puisse ne pas marcher, que ce soit pas parfait… Il faut un peu d’audace, se demander ce que l’on veut vraiment, ce qu’on va perdre et s’interroger sur le pire qui puisse nous arriver… Et très souvent, on constate qu’on est OK avec le pire. Alors pourquoi ne pas le tenter ?
Le monde n’a pas besoin de femmes parfaites… Ce n’est pas inspirant une femme parfaite… au contraire… En revanche, une femme qui ose, qui va monter sa part de vulnérabilité et qui va rebondir, ça c’est inspirant. Ça donne envie parce qu’on se retrouve en elle.

Tu parles de  » moments de célébrations pour visualiser les progrès « 

Quand on est dans la perfection, on n’est jamais satisfait, et on n’est pas capable de dire  » oui, ça c’est bien, j’ai bien travaillé, j’ai bien cuisiné, je peux être contente de moi « . Lâcher le perfectionnisme, c’est se dire  » Ok, ça, c’était bien. Ce n’est pas parfait, mais c’est bien « . C’est super important de viser la progression et non pas la perfection. C’est comme un escalier qu’on gravit, marche par marche. Se réjouir d’être là où on est, en-dessous de la marche suivante, mais au-dessus de la précédente, même si on est ambitieuse.

Un mot à propos de l’Académie des Audacieuses ?

C’est une formation en ligne. Tous les jours, il y a une action à faire, comme aller dans une boulangerie et changer d’avis plusieurs fois sur ce que l’on veut. Les femmes qui font cet exercice se rendent compte qu’en définitive, elles ne risquent rien et qu’elles peuvent tenter des choses. Lorsqu’on veut que tout soit parfait, on ne tente plus rien, et on prend le risque de rester dans une vie étriquée puisqu’on refuse le risque d’échouer. En tentant, on prend le risque que ça marche. De toute façon, on va être jugée, déplaire, il y a des gens qui vont râler… En faisant de son mieux, qu’est-ce qu’on peut tenter ? Ça s’adapte aussi au monde de l’entreprise : dire à son patron ce qu’elle n’a jamais osé dire, prendre la parole en réunion…

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10 clefs pour faire durer son couple

10 clefs pour faire durer son couple

J’ai un peu hésité à publier cet article qui me paraissait un peu simpliste. Dans le genre « trucs et astuces pour garder son mec ». C’est en discutant avec quelques personnes (hommes et femmes), en les écoutant, en lisant, en interviewant que j’ai réalisé que ce n’était pas si simple. Certaines clefs s’adressent à des femmes et la plupart s’adressent aux 2 parties (je vous laisse adapter en fonction de qui vous êtes…). Hommes et femmes sont fondamentalement différents. Nous ne pensons pas de la même façon et nous ne réagissons pas de la même façon. Ce qui nous semble important ne l’est pas pour eux et réciproquement. J’ai donc noté les points qui ressortent le plus fréquemment sur la relation homme/femme.

Vos commentaires sont les bienvenus !

Vous le connaissez par cœur, du moins, c’est ce que vous pensez. Vous savez en effet s’il rebouche ou non le tube de dentifrice, si ses chaussettes connaissent le chemin du panier à linge et s’il préfère la blanquette de veau au gigot d’agneau. Mais que savez-vous de ses besoins et de ses désirs profonds ? Car pour qu’un couple dure, la compréhension de l’autre et l’intimité sont des facteurs incontournables. Je parle bien entendu de couples qui durent dans la joie et l’amour et non dans l’ennui et la résignation…

1 – Pensez  » Relation « 

Le couple n’est pas (que) l’addition de deux individus. C’est aussi et surtout une entité à part entière qui se nourrit et s’enrichit d’expériences communes. Jacques Salomé nous enseigne que chacune des parties est responsable de son bout de la relation et c’est en préservant la relation (et non la personne) que l’on fait durer le couple. Au moment de la rencontre, nous avons soigné notre relationnel, la façon dont nous parlons. Puisque nous ne le/la connaissons pas encore, nous mettons tout en œuvre pour que la relation se passe bien. Puis, au fil du temps, nous oublions de préserver cette relation et vient le temps des critiques, des reproches et des jugements…

2 – Apprenez à communiquer

Il ne peut pas ne pas y avoir de communication. Si certains de ses comportements ne vous conviennent pas, dites-le ! Une seule réserve : le dire dans l’amour et le respect et non dans les reproches. Dites ce que vous ressentez, vous, et parlez en disant  » je « . Il sera certainement beaucoup plus sensible à ce que vous ressentez qu’à ce que vous lui reprochez… C’est grâce à la qualité de vos échanges que vous irez à la rencontre de l’autre et de vous-même.

3 – Cessez de vouloir le ou la changer, apprenez à vous respecter mutuellement

Ce ne sont pas les compromis, les concessions ou la soumission qui maintiennent 2 êtres ensemble, mais l’acceptation des différences. Refusez que votre conjoint vous définisse et vous enferme dans un rôle qui ne vous convient pas et parallèlement, renoncez à vouloir le ou la transformer. Il ou elle ne vous appartient pas, vous n’êtes pas plus responsable de son bonheur qu’il ou elle n’est responsable du vôtre. Ce sont vos espaces de liberté respectifs et mutuels qui vous permettront d’être sincères et de devenir de meilleures versions de vous-même.

4 – Acceptez ses zones d’ombres

Pas de lumière sans ombre. Nous avons tous des zones d’ombres. Pour Jung, elles représentent ce que nous cachons aux autres et à nous-mêmes. Les  » défauts  » de l’autre qui vous irritent tant sont probablement des défauts que vous portez et que vous voulez cacher. Nous sommes faits de lumière et d’ombre. Nous sommes tour à tour et tout à la fois anges ou démons, lumineux ou ternes, joyeux ou tristes, enjôleurs ou boudeurs. Lorsque vous idéalisez l’autre, vous reniez la partie que vous ne voulez pas voir et vous lui refusez, en même temps qu’à vous-même, le droit à l’authenticité, à la fragilité, à l’erreur. En somme, à ce qui fait de nous des êtres humains.

5 – Complimentez-le quand il fait un effort

Nous savons parfaitement bien critiquer, dire ce qui nous déplaît et nous plaindre. Mais savons-nous complimenter, remercier, reconnaître ? Il vous offre un bouquet de fleurs et ça n’est pas ce que vous attendiez ? Il passe l’aspirateur moins bien que vous ? Est-ce vraiment grave ? Pour évoluer, pour être heureux, nous avons besoin de signes de reconnaissance. Ils sont indispensables pour la survie biologique et psychologique. Nous pointons trop souvent ce que ne va pas et nous oublions de souligner ce que nous apprécions chez l’autre. Soyez attentif aux signaux que votre compagnon vous envoie et valorisez-le. Apprenez à donner des signes d’attention, il vous en sera reconnaissant et poursuivra ses efforts. Donc si ses chaussettes trouvent le chemin du panier à linge, félicitez-le, mais sans sarcasme ! Dites plutôt en quoi cette action répond à l’un de vos besoins (ordre, harmonie, temps, respect…)

6 – Soyez attentive

Rien n’est acquis, tout est toujours à reconquérir. C’est l’attention que vous accordez à votre couple qui vous permettra de le faire durer en évitant la routine. Entretenir la flamme est un travail de chaque jour. Demandez-vous comment lui faire plaisir. Il ne s’agit pas de revenir chaque jour avec un cadeau dans les bras ou de l’envahir de textos, mais d’être attentive à ses besoins. Il a besoin de parler ? Écoutez-le. Vous n’avez pas à répondre ou à donner votre avis, mais juste à écouter avec attention ce qu’il cherche à vous dire. Il a besoin de calme et de silence ? Profitez-en pour vaquer à vos occupations.

7 – Apprenez l’égoïsme 

Notre éducation judéo-chrétienne nous a appris à rester en retrait et à nous  » sacrifier « . Or ne pas répondre à nos propres besoins revient à cultiver de la frustration. Au contraire, prendre soin de soi revient à donner à l’autre le meilleur de soi-même. Pour être bien à deux, il convient d’être bien avec soi-même. Être dépendant de l’autre, c’est s’éloigner du bonheur et faire peser sur son compagnon ou sa compagne une responsabilité qui finira immanquablement par étouffer le couple.

8 – Aimez-vous !

Si vous ne vous aimez pas, comment voulez-vous qu’une autre personne vous aime ? Par qui et par quoi êtes-vous attirée vous-même ? Que préférez-vous ? Une personne qui se dévalorise et se sent insignifiante ou une personne qui rayonne ? L’amour de soi est le premier pas vers l’estime de soi. Très tôt dans notre éducation, nous sommes conditionnés à nous conformer à ce que l’autre veut ( » si tu m’aimes, termine ton assiette « ) et non à nos propres besoins. S’aimer inconditionnellement avec nos défauts permet d’aimer l’autre inconditionnellement et comme on attire ce que l’on émet, il ou elle vous aimera de la même manière. Soyez vous-même. C’est votre rayonnement qui le séduira.

9 – Cultivez l’intimité 

Ce qui différencie un couple d’une bande de potes, c’est l’intimité. Sans intimité, la complicité va se déliter et la distance s’installer. Le rapport sexuel rapproche mais ne se réduit pas à un passage à l’acte ! Toucher, caresser, effleurer, masser, sont autant de gestes qui consolident l’harmonie et élargissent le champ des possibles d’un couple. De même, les regards en disent long. L’intimité du couple est une chose précieuse, parfois (souvent) difficile à atteindre autant qu’à maintenir. En ouvrant son cœur, on se laisse toucher par l’autre. La sexologue Nicole Desjardins, thérapeute conjugale et familiale, pense que « la réelle intimité naît à partir du moment où on perd nos illusions du début, et où on voit l’autre tel qu’il est vraiment. Et quand on s’accepte mutuellement, avec nos zones d’ombre et de lumière. »

10 – Cultivez l’art de la séduction 

La séduction ne se limite pas à une paire de talons hauts et à un maquillage outrancier. Il ne s’agit pas non plus de lingerie fine, même si elle y contribue ! La séduction est une attitude, un comportement. Un art de vivre. La séduction est faite de charme, de liens, de vulnérabilité, de fierté, de tout ce qui nous constitue… La séduction, c’est ce qui se dégage de vous en termes de confiance en soi et d’amour de soi. Et cela se travaille tout au long de la vie…

Êtes-vous faits l’un pour l’autre ?

 

Pouvez-vous évoluer à la fois ensemble et séparément ?
Une question à deux balles dont la réponse tombe sous le sens ? Pas forcément, car lorsque l’un des partenaires évolue, l’autre peut être déstabilisé. Or la mécanique du couple est fragile. Il faut alors apprendre à se remettre en harmonie avec l’autre sans toutefois renoncer à sa propre évolution.

Où en est votre communication ?
Pouvez-vous vous ouvrir à l’autre et votre compagnon ou compagne s’ouvre-t-il / elle à vous ? Pour qu’un couple dure, il faut que le lien soit solide. Un lien étroit suppose de la confiance, de la connivence et de la complicité. Parler, échanger, s’ouvrir, écouter, accueillir permet de créer ce lien.

Aimez-vous jouer ensemble ?
Rire, danser, chanter, faire l’amour, s’amuser d’un rien, sont autant de situations qui vous rapprochent. Redevenir des enfants le temps d’un jeu permet de découvrir et de dévoiler de nouvelles facettes et de communiquer d’inconscient à inconscient.

Avez-vous une sexualité épanouie ?
Le corps-à-corps, le toucher de la peau, le jeu, la confiance, le lâcher prise renforcent les liens. Pouvoir s’abandonner en toute confiance est un élément fondateur, car aimer suppose le lâcher prise. Se laisser envahir par un sentiment sur lequel nous n’avons aucune maîtrise.

 

Pour aller plus loin :

  • On arrête ? On continue ? Faire le bilan de son couple de Robert Neuburger (Payot)
  • Je t’aime, je te trompe de Esther Perel (Robert Laffont)
  • Et si on parlait d’amour ? de Inès Pélissié du Rausas (Saint-Paul Eds.)
  • L’amour véritable de Yvon Dallaire (Québec-Livre)
  • L’égoïsme partagé : Le secret des couples heureux de François Ducroux et Sylvain Mimoun (Eyrolles)
  • Attention, Coeurs fragiles de Saverio Tomasella (Eyrolles)
  • L’Amour Individualiste, Comment le couple peut-il survivre ? Gérard Neyrons (Erès)
  • L’Art d’aimer d’Erich Fromm (Pocket)
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Orchydia nous explique comment faire durer son couple

Orchydia nous explique comment faire durer son couple

Orchydia se définit comme « alchimiste de cœur ». Auteure de trois livres sur l’amour aux Editions www.thebookedition.com, depuis 2000, elle anime des séminaires et ateliers créatifs autour de l’amour, la sensualité, la sexualité et la spiritualité.

Sa mission ? Aider la femme célibataire à retrouver l’amour ! Et si Cupidon était une femme ?

Qui êtes-vous et qu’est-ce que vous a amenée au coaching amoureux ?

J’ai connu de nombreuses ruptures dans ma vie. Décès de ma mère à ma naissance, mariage, divorce et remariages de mon père. Mon propre divorce après 24 années de vie commune.
J’ai appris à surmonter le rejet et l’abandon en me connectant à la joie, ce que j’enseigne aujourd’hui avec ma méthode  » Aimer le Coeur léger « .
A l’université de Genève en 1997, j’ai réalisé deux recherches sur l’amour et la créativité sous l’angle du genre. J’ai découvert le lien étroit entre érotisme et créativité. J’en ai créé un néologisme : « l’érotivité » et une méthodologie.
Depuis 2004, je me suis formée au coaching, neurocognitivisme, génie personnel et fait tout un chemin de développement spirituel et corporel.

Que recherchons-nous dans le couple ?

Hommes et femmes cherchent la compagnie d’un partenaire pour partager des moments agréables : tendresse, sexualité, voyages, complicité, sécurité, confort… Parfois, il s’agit juste de combler un vide ou de fuir la sensation de solitude. J’observe des hommes et des femmes qui se mettent en couple sur la base de critères très sommaires… Par exemple l’attraction physique ou la sécurité et que très peu prennent le temps d’approfondir le « projet couple » pour s’assurer des fondations durables… Il s’agit bien souvent d’une illusion de l’amour. Les attentes et projections, majoritairement inconscientes, viennent alimenter cette illusion… L’amour (le vrai, le non-narcissique) peut fleurir de cette union… ou pas.
Certaines personnes sont plus habiles que d’autres à scénariser la rencontre et prolonger le jeu amoureux durant la relation.

Que pensez-vous de la séduction aujourd’hui ?

La séduction a perdu ses codes, ses langueurs, ses menus plaisirs, ses interdits, ses actes de folie ou de prouesse. Dans les années 40, mon oncle marchait 30 km sous un soleil de plomb ses jours de permission pour passer une heure avec sa dulcinée. Aujourd’hui, si une femme ne répond pas instantanément aux avances de l’homme, il se désintéresse d’elle. Si elle couche le premier soir, il se désintéresse d’elle. Ce sont deux exemples extrêmes qui démontrent combien la séduction se limite trop souvent à un acte de consommation et que le jeu de la séduction perd du terrain…

Comment conserver la magie des premiers jours ?

Ce qui caractérise les comportements des premiers jours, c’est l’attention à l’autre, la bienveillance, la valorisation, la patience, la gourmandise, l’ouverture d’esprit, le non-jugement, l’acceptation de la différence, la minimisation des défauts, l’émerveillement des premières fois, l’envie de plaire et de faire plaisir, le désir d’un rapprochement, la création d’une intimité, la découverte de l’autre, la rencontre avec son univers.
C’est un mouvement qui nous sort de notre routine et crée l’envie d’aller vers l’autre. Et cela demande de l’énergie. Rien de magique, sinon des compétences humaines de cœur. Une fois que le sentiment de sécurité et de confort s’est installé, il se peut que les partenaires abandonnent le « projet couple » pour se centrer sur eux-mêmes. Ils laissent ainsi le jardin en friche et s’étonnent d’y voir pousser les mauvaises herbes : critique, reproches, dérobade, dévalorisation, l’anti-communication. Cultiver son jardin et entretenir le projet couple vivant, c’est la recette pour le voir évoluer avec un regard neuf chaque jour. C’est notre capacité à voir qui crée la magie.

Deux personnes très différentes peuvent-elles trouver un terrain d’entente?

Les différences culturelles ou sociales vont simplement rendre le jardin du couple plus complexe à entretenir. Il faudra aux deux jardiniers davantage de bienveillance, de patience, de créativité et d’attentions pour rendre le couple soutenable.
S’il existe un sentiment d’infériorité d’un des deux jardiniers il aura en plus à faire face au regard, voire aux critiques de l’environnement familial etc.

Quand il n’y a plus de désir, comment remettre son corps en marche ?

Le désir est une projection de moi vers l’autre il peut être d’origine mentale, sexuelle ou un élan du cœur. Pour moi, la sexualité est la forme la plus aboutie du langage. Si nous communiquons mal ou plus, la sexualité sera pauvre voire inexistante. La sexualité représente mon territoire le plus intime et je ne le partage pas avec un sot, un goujat ou une brute. Cultiver le désir, c’est d’abord entretenir le jardin sensuel de mon corps. Le connaître, l’écouter, lui donner ce qu’il aime, le chouchouter. En développant ainsi ma sensualité, j’ouvre des espaces de connexion et de vibrance avec le vivant : un arbre, un paysage, un coucher de soleil peut réveiller mon désir.

A propos de l’infidélité, lorsque l’on se sent trahi, il peut être difficile d’avoir à nouveau confiance. Comment faire pour passer à autre chose ?

L’infidélité ne peut exister que dans les unions où l’on convient d’un contrat d’exclusivité. C’est une convention culturelle très répandue, nullement universelle. Elle engendre de grandes souffrances psychiques qui pourraient être évitées si nous cessions de considérer le corps de l’autre comme une possession personnelle.

Pour passer à autre chose il y a un profond travail sur ses propres blessures d’enfance : trahison, rejet, abandon ou injustice pour petit à petit restaurer l’estime et la confiance en soi et en l’autre.

Nous avons une image souvent faussée de la relation amoureuse, une image idéalisée du couple…

Oui. On croit des choses et on fait des projections sur ce que devrait être l’amour ou la relation amoureuse. Il faut dire que l’on a un héritage à ce niveau-là qui est énorme ! L’amour, en réalité est toujours là, mais nous oublions de le voir, de le goûter et de le savourer dans l’instant présent et on se fait des films. Alors quand la personne ne se comporte pas exactement comme nous l’imaginions, ça provoque un petit couac.

Quelles sont les plus grandes difficultés pour un couple aujourd’hui ?

Ce qui amène la plus grande difficulté, à mon avis, c’est que nous sommes dans la culture du zapping et de la satisfaction immédiate et perpétuelle. Cela génère beaucoup d’incompréhension et d’insatisfaction, ce qui aboutit à  » je ne veux plus, donc je jette « . Le stress engendré par des situations financières difficiles peut aussi conduire le couple à la rupture

Vous dites que les peines de cœur sont sous-estimées… Quel est l’impact d’un chagrin d’amour ?

Oui, absolument ! C’est comme si ça n’existait pas… Même la personne qui souffre se dit que ça passera, alors qu’en réalité, il se passe un choc émotionnel qui est équivalent de celui d’un deuil, d’une perte ou d’un sevrage et je crois que les gens ne savent pas ce qui se passe. Il y a d’abord un impact hormonal, car ce choc génère du cortisol, l’hormone du stress, qui va bloquer les  » hormones positives  » et peut générer à terme de la dépression. Il y a aussi le refoulement des émotions de la part des personnes qui ne veulent pas voir la situation et d’autres personnes encore vont s’isoler.

Est-ce qu’il y a une démarche à suivre pour surmonter un chagrin d’amour ?

C’est comme un processus de deuil et plus la personne va rester dans le déni, moins elle va pouvoir trouver des solutions. Donc il est important de passer cette période le plus vite possible pour passer à l’étape où on mettra du baume au cœur, au corps ou à l’esprit. Il faut passer par les émotions, ne pas les retenir, puis on va passer par de la clarté et trouver quels sont ses besoins.

5 clefs pour surmonter la rupture amoureuse.

Orchydia, surmonter la rupture amoureuseVoir, sentir, corporaliser, rêver et célébrer. C’est le cœur de la méthode d’Orchydia « Aimer le Cœur Léger ».
Lors d’une rupture, on a l’esprit confus, les émotions qui jouent du yoyo et on perd l’estime et la confiance en soi, voire le goût de vivre.
La peur d’aimer s’installe au même temps que le désir d’aimer et d’être aimée. Ce paradoxe complique la situation de confusion mentale. On est prête à faire n’importe quoi même à notre détriment.

  1. Prendre le temps de calmer le mental et de poser les choses avec clarté. C’est essentiel pour éviter les erreurs.
  2. Certaines personnes ont tendance à refouler leurs émotions. C’est à éviter. Le processus de deuil ne peut pas avoir lieu si les émotions restent bloquées. Il est important de sentir ce qui se passe dans le corps et libérer les émotions.
  3. Corporaliser. Les émotions passent par le corps. C’est pourquoi, faire du sport, se faire masser, se faire chouchouter est vital. C’est aussi une période pour se ressourcer afin de trouver la force d’aller visiter nos peurs et les traverser. Parce que derrière la peur, il y a le désir. Et si je ne me connecte pas à mes désirs, je ne vais pas de l’avant.
  4. Rêver. C’est le temps de recréer un nouveau projet amoureux. L’imaginer, le rêver, le vibrer, le désirer, le matérialiser de manière créative. Et oui, car nous sommes des êtres créateurs.
  5. Célébrer. Se connecter au cœur, à la gratitude, et à la joie d’être vivante. Se féliciter nos réussites, remercier de ce que nous avons et s’entourer de personnes ou d’amis avec qui sortir. Bref, se donner des occasions de rencontrer LA bonne personne.

Oui c’est possible, pour toute femme qui désire ardemment aller de l’avant. Pardonner et passer à autre chose.

Pour en savoir plus : http://www.orchydia.com/inscription-webi-oublier-ex

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Faire durer son couple, rester dans l’amour du début, rêve ou réalité ?

Faire durer son couple, rester dans l’amour du début, rêve ou réalité ?

« Qu’est-ce que tu dirais, toi si t’étais là… », « Je te jetterai des sorts pour que tu m’aimes encore »… L’Amour avec un grand A… Il a été chanté, écrit, décrit, joué, crié, murmuré pleuré… Qu’on l’imagine sous les traits de Cupidon avec son arc et ses flèches, ceux d’Apollon avec les Dieux du Stade, ou ceux de l’homme de ses pensées, l’amour fait couler autant de larmes que d’encre. Même en couple, il nous arrive de regarder ailleurs, à la recherche du grand Amour. Que voulons-nous ? Un protecteur ? Un amour inconditionnel ? Un complice ? Un partenaire ? Combler un manque ?

Pourquoi vivre en couple ?

Dans notre société, vivre en couple est la normalité. C’est même le fantasme de 90% de français, alors que vouloir vivre seul est suspect. A l’instar de certaines variétés d’oiseaux, l’Homme semble bien décidé à faire sa vie à deux pour fusionner avec l’autre. Pourtant, dans la réalité, chaque jour en France, 356 divorces sont prononcés. Vivre en couple, c’est une façon de répondre à nos besoins fondamentaux : sécurité, prédictibilité, stabilité ; ce qui entre en totale contradiction avec nos désirs avoués : surprise, mystère, nouveauté… C’est s’assurer la présence à nos côtés de celui qui nous aidera à élever les petits en allant chasser et en réparant le nid. C’est aussi satisfaire son besoin d’amour et de reconnaissance et fuir la solitude qui nous confronte à nous-mêmes. Et c’est aussi la recherche de l’âme sœur. Ne dit-on pas « ma moitié » ? D’ailleurs, connaissez-vous le mythe de l’androgyne ? « Jadis notre nature n’était pas ce qu’elle est à présent, elle était bien différente. D’abord il y avait trois espèces d’hommes, et non deux, comme aujourd’hui : le mâle, la femelle et, outre ces deux-là, une troisième du nom d’androgyne composée des deux autres, mâle et femelle réunis. Ayant provoqué la colère des dieux, ils furent punis par Zeus qui les sépara chacun en deux moitiés ». (Le Banquet de Platon). Une approche qui explique  le phénomène amoureux et la recherche perpétuelle de l’autre. De sa moitié. De celui ou de celle qui complètera l’être incomplet que nous sommes ou plutôt que nous pensons être…

Choyer son couple pour le faire durer

Les spécialistes du couple et de la relation sont tous d’accord sur ce point : un couple qui dure est un couple dont on s’occupe. Ce qui veut dire qu’au-delà de l’idée d’aimer l’autre, c’est le couple qu’il faut aimer. Nourrir la relation demande de l’attention et… de l’amour de soi ! Helen Fisher, anthropologue, chercheuse en comportement humain et auteure, entre autres, de « L’Anatomie de l’Amour » a mené une étude sur des personnes amoureuses. L’IRM a montré que plusieurs régions du cerveau réagissaient à la présentation d’une photo de l’être aimé, mais que l’une d’elles était particulièrement active : celle qui réagit à une injection de cocaïne ! « J’ai réalisé que l’amour n’est pas une émotion, mais un besoin. » Pour Helen Fisher, « s’il est une époque dans l’histoire de l’humanité où nous avons l’occasion de réussir nos mariages, c’est aujourd’hui. Bien sûr, il y a toujours des écueils. Les trois processus cérébraux : le désir, l’amour et l’attachement ne se combinent pas toujours parfaitement. C’est pour cela que les relations sexuelles occasionnelles ne sont pas toujours si désinvoltes. Au cours de l’orgasme, il y a un pic de dopamine. La dopamine étant associée à l’amour, vous avez des chances de tomber amoureuse d’une personne avec qui vous couchez occasionnellement. Avec l’orgasme, vous avez une montée d’ocytocine et de vasopressine, ces deux-là sont associés à l’attachement. C’est pour cela qu’on ressent parfois un sentiment d’union cosmique avec quelqu’un, après avoir fait l’amour. » Elle ajoute « L’amour est en nous. Il est profondément implanté dans notre cerveau. Notre défi, c’est de nous comprendre mutuellement. Je crois que le bonheur que nous trouvons, nous le fabriquons. Et je pense que nous pouvons tisser des bons liens entre nous. » Pour Alain Valtier, psychiatre, psychanalyste, psychothérapeute de couple et auteur de « La Solitude à Deux » (Odile Jacob) et de « l’Amour dans les Couples », un couple qui dure ne le doit pas à l’amour, mais au lien qui réunit deux personnes. « L’amour doit se transformer pour durer. Pour inventer un couple, il faut savoir vivre seul, éviter de projeter sur l’autre ses propres sentiments ».

Et le désir dans tout ça ?

Encore une histoire de liens, de relation, de connexion… En amour, nous attendons d’une seule personne ce qu’une communauté entière ne pourrait nous donner. Nous voulons à la fois la proximité et la fusion. L’intensité et le confort. La familiarité et la nouveauté. La prédictibilité et la surprise… Puis, lorsque la passion s’apaise, ce sont les habitudes qui prennent le pas. Or, le désir a besoin de nouveauté. Comme le feu a besoin d’air, le désir a besoin d’espace pour s’exprimer… Quand la routine s’installe, le désir s’éteint. On oublie de nourrir le quotidien de ces attentions qui faisaient la richesse de la relation et l’autre finit par faire partie du décor. Le désir disparaît à mesure qu’on ne se touche plus et nous éprouvons le besoin d’autre chose… Pour Esther Perel, psychothérapeute et auteure de « l’Intelligence Érotique » (pocket) et de « Mating in captivity » (l’Amour en captivité) la crise du désir est souvent une crise de l’imagination. « Je suis allée dans plus de vingt pays au cours des dernières années pour mes recherches pour “l’Amour en Captivité”, et j’ai demandé aux gens :  » à quel moment votre partenaire vous attire-t-il le plus ? » J’ai eu 3 groupes de réponses : 

  1.  » Quand elle/il est loin, quand on est séparés, quand on se retrouve »
  2.  » Quand elle/il est dans son élément, qu’il fait quelque chose qui la/le passionne, quand elle/il est le centre de l’attention »
  3.  » Quand je suis surpris.e, quand on rit ensemble, quand il y a de la nouveauté »

Les couples qui ont fait durer le désir savent qu’il y a un espace érotique qui appartient à chacun d’entre eux. Ils savent aussi que les préliminaires ne commencent pas cinq minutes avant l’acte sexuel lui-même, mais plus ou moins à la fin du précédent orgasme ! Ils savent qu’un espace érotique est un espace où on cesse d’être un bon citoyen responsable qui s’occupe de tout. Ils comprennent aussi que la passion a des hauts et des bas… » Aimer son couple, c’est aussi veiller à maintenir en vie le désir, l’admiration et la surprise. C’est se débarrasser de l’anxiété pour s’ouvrir au jeu, à la nouveauté (et je ne parle pas de sex toys !). Avoir une vie sexuelle épanouie, c’est avoir des relations de qualité. Avec soi d’abord, car il faut s’aimer pour s’ouvrir au plaisir.

A la recherche de l’âme sœur…

Claire Deprey, conseillère conjugale, 50 ans, fiancée à 19 et mariée à 20, considère le jour de son mariage comme sa 2ème date de naissance. Elle découvre que son couple lui offre un formidable espace de liberté pour s’exprimer. « Nous étions tous les 2 animés par le même désir : que notre couple s’inscrive dans la durée. Alors nous nous sommes attelés à ce que notre relation reste idéale. Nous sommes devenus co-responsable de notre bonheur et de notre relation. Mais rien n’est jamais acquis. La seule chose dont nous sommes sûrs, c’est que ces 30 années de vie commune auront été des années d’épanouissement personnel extraordinaire et j’espère que pendant les 50, 60 70 prochaines années nous allons continuer à apprendre à nous connaître pour mieux nous comprendre. Continuer toujours à mieux communiquer pour garder ce lien. Apprendre toujours à occuper la bonne place pour nous respecter ».

Les règles de vie mises en place par Claire Deprey :

1 – Apprendre à se connaître. Comment un homme et une femme qui vivent ensemble peuvent-ils se connaître et se comprendre s’ils ne partagent pas leur fragilité, leur force ? Au début d’une relation, on se parle, on se confie, on s’écoute. Aller à la rencontre l’un de l’autre permet de se libérer du poids de nos blessures. 2 – Apprendre à Communiquer. Nous vivons dans un monde d’hyper communication et pourtant les couples vivent un véritable déficit de communication. Quand il n’y a plus de partage, chacun vit l’un à côté de l’autre avec ses frustrations, ses questions, ses rancunes La communication se confond avec les jugements, les reproches, les exigences, alors qu’elle suppose une écoute active et mutuelle. 3 – Trouver la juste place dans son couple et sortir de la dépendance affective. Quels sont les rôles que vous vous êtes distribués inconsciemment ? Quelle est votre demande affective ? On s’installe parfois dans des rôles où nous ne sommes pas à l’aise. Dans une histoire de couple, il arrive qu’il y ait un dominant et un dominé. Il arrive aussi que l’on ait un tel besoin de reconnaissance et d’amour que l’on tombe dans la dépendance affective si le besoin n’est pas clarifié. Or, une demande affective insatiable envahi l’espace vital de l’autre.  

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Je t’aime, moi non plus…

Je t’aime, moi non plus…

Le cœur qui bat plus fort, la gorge qui se noue, le diaphragme qui se resserre, les papillons dans le ventre, les mots qui ne viennent plus ou alors (très) en vrac, le cerveau qui devient mono-tâche, des envies de rire, de danser et de chanter sans raison… Si vous êtes dans cet état, vous êtes très probablement amoureuse.

Nous voudrions conserver le plus longtemps possible cette délicieuse sensation. Ces moments, semaines ou mois où tout paraît simple et agréable, où Jean-Maurice nous paraît être tout simplement l’homme idéal. Il nous fait sentir unique et importante. Il est plein d’attentions et nous avons envie de lui plaire, de le séduire… Oui, mais voilà, il arrive un moment où « le vilain mari tue le prince charmant », où le projet commun devient la soirée télévision (encore faut-il s’entendre sur le programme), le déjeuner chez sa mère (ou la vôtre), ou les courses du samedi…

Mais c’est quoi l’amour ?

Aimez-vous Jean-Maurice ou en êtes-vous « juste » amoureuse ? Aimez-vous l’homme qu’il est ou le regard qu’il pose sur vous ?

La vie de couple au quotidien est pour le moins assez éloignée des rêves de princesses. Les multiples petites attentions de la période de séduction se font de plus en plus rares, la découverte cède la place à la connaissance et, si l’on n’y prend garde, la surprise seront bientôt remplacées par la routine…

De plus, hommes et femmes sont fondamentalement différents. On a beau le savoir, nous réagissons encore et toujours avec nos tripes. Pour nous, ce qui prime dans la relation, c’est… la relation ! Pour eux, la relation ne vient que plus tard. Elle se construit avec le temps à la condition qu’elle ne soit pas une exigence absolue. L’engagement amoureux, chez les hommes, n’est pas une priorité, loin de là ! Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne s’engagent pas. Mais plus tard, lorsqu’ils se sentent en sécurité et s’il sente que leur engagement n’est pas synonyme d’emprisonnement.

Alors, c’est quoi l’amour ? Au départ, c’est un cocktail hormonal : Sérotonine (inititrice de l’état amoureux) + Dopamine (neurotransmetteur du bonheur) + endorphine (hormones du plaisir) + Ocytocine (hormone de l’amour) + Vasopressine (hormone de l’attachement). Un mélange détonant qui explique pourquoi certaines relations de passage se transforment en relation soutenue…

Mais attention ! Cet état ne dure pas toujours si on ne l’aide pas un peu en libérant ces hormones régulièrement. L’erreur est de croire que l’Amour (notez le grand « A ») puisse durer toujours sans que l’on prête attention à la relation. Ce qui nous lie, ce n’est pas une rencontre ou un orgasme bien orchestrés, mais une relation bien construite. Jacques Salomé nous invite à considérer la relation comme une 3ème partie du couple : toi, moi et la relation. En utilisant l’écharpe relationnelle, nous réalisons que nous sommes chacun responsable de notre bout de la relation.

Notre insconscient (ou notre coeur, ou notre intuition) sait mieux que le mental ce qui est bon pour nous. Ce qui explique que nous soyons attiré.e.s par telle ou telle personne et non par une autre. Nous nous reconnaissons en l’autre. Nous aimons l’image que l’autre nous renvoie et nous détestons la zone d’ombre qu’il nous renvoie pour les mêmes raisons. Pour faire durer l’amour, il est nécessaire de constuire la relation. Nécessaire de rendre l’autre heureux / heureuse. Nécessaire de le/la respecter dans sa totalité.

Avec moi, il va changer…! 

« Il va changer ». « Je vais l’aider à changer. » Pourquoi voulez-vous le « changer » ? Qui aimez-vous ? L’homme que vous avez en face de vous ou l’idée que vous vous faites de la partie masculine de la relation ? La personne que vous avez en face de vous ou l’idée que vous vous faites d’un homme ? Car, en définitive, si vous voulez le changer, c’est qu’il ne vous plaît pas tel qu’il est et que cet homme que vous avez face à vous est en définitive interchangeable… Je ne parle pas de sa coupe de cheveux ou de la couleur de ses chaussettes. Je parle ici de changements plus profonds qui sont parfois attendus par vous mesdames… 

« Elle voulait que je sois différent » nous déclare Michael, 38 ans « Moi, j’étais bien avec elle. Je trouvais qu’on s’amusait bien. Et puis elle s’est mis dans la tête de devoir tout changer… Au début, j’ai laissé faire… Je croyais que c’était une lubie et que ça allait passer… Mais c’est devenu insupportable ! Elle surveillait mes horaires, ce que je mangeais, critiquait mes copains, se mêlait de mon travail… On ne pouvait plus avoir un moment sympa et juste s’amuser. Tout devenait compliqué, conflictuel. Le choix des restos, du ciné, des fringues, les sorties du week-end… tout ! J’avais l’impression d’être totalement étouffé… infantilisé ! Je ne pouvais plus rien choisir par moi-même… C’était trop bizarre cette relation… Même ma libido en a pris un coup alors qu’elle était super belle ! Nous avons rompu et depuis, je me dis que je ne suis peut-être pas fait pour vivre en couple… »

 Comment faire durer son couple ? Assurez-vous tout d’abord d’aimer l’homme que vous avez en face de vous… Si vous éprouvez le besoin de le transformer du tout au tout, c’est que ce n’est probablement pas la bonne personne pour vous. Évidemment, dans une relation à deux, on est amené à faire quelques concessions, mais une concession n’est pas un transfert de personnalité !

En le voyant tel qu’il est, vous aurez moins de surprises à l’arrivée et vous l’aimerez pour ce qu’il est et non pour ce qu’il aurait pu être ou ce qu’il pourrait devenir…

Et surtout : vous n’êtes pas sa mère ! Vous voulez être aimée comme une amante ? Comportez-vous en amante…
Débarassez-vous des vieux clichés : ce sont des croyances et des tue-l’amour…

 

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants …

Le secret des couples qui durent ne serait-il pas le chemin parcouru ? Se séduire, faire des rencontres, voyager, faire des enfants, les élever, se fâcher, se réconcilier, traverser des crises, des maladies, prendre soin l’un de l’autre, s’épauler, partager ses amis et même sa famille…

« J’ai rencontré Raphael lorsque nous étions au lycée et nous avons grandi ensemble » raconte Estelle, 50 ans. Nous avons appris à nous connaître et nous avons partagé des voyages, des vacances, des découvertes, des galères, des succès… Nous avons survécu aux conflits, aux désaccords, au stress, aux angoisses. Nous avons des souvenirs, des amis, des enfants… ça n’a pas été facile tous les jours… Notre relation est faite de complicité, de moments partagés, d’engueulades et de réconciliations… Ce serait impossible de construire tout ça aujourd’hui avec un autre homme… Nous aimons tous les deux notre couple et c’est ce que nous partageons qui nourrit l’amour que nous avons l’un pour l’autre. Nous avons beaucoup de moments de liberté, nous ne nous sentons pas obligés de tout faire ensemble et c’est très bien comme ça ! Ça nous permet de nous retrouver seuls ou de voir nos amis puis d’apprécier de nous retrouver… Nous préservons nos libertés »

Estelle et Raphaël ont su construire leur vie sur des fondations solides : le respect de soi et de l’autre et la communication. Leur relation est de celles qu’on ne remplace pas.

Et vous ? Comment est votre relation ? Tendue ?  Distendue ? Détendue ?

Quel couple formez-vous ? Roméo et Juliette ? Tristan et Iseult ? Scarlett O’Hara et Rett Butler ? Cyrano et Roxane ? Pour en savoir plus ou pour découvrir ces couples mythiques, cliquez ici.

Pour répondre et partager votre expérience, c’est en bas, dans les commentaires !

Vive nos différences !

Les hommes et les femmes sont des êtres différents et un homme n’est pas une femme avec un pénis ! Les différences sont plus profondes. Bien que les nouvelles générations soient plus attentives à la parité, il n’en reste pas moins que nous voyons le monde à travers le filtre de nos lunettes roses alors qu’ils le voient à travers leurs lunettes bleues… Il suffit d’observer les petits garçons et les petites filles dans les cours d’école pour s’en rendre compte !

La recherche permanente de la parité et d’une pseudo égalité a entrainé dans son sillage une perte de repères identitaires. Car égal ne signifie pas identique ! Nous avons besoin de nous différencier pour construire notre identité et nous avons besoin de respecter ce que nous sommes. Quelle femme aimerait être comparée à un homme et renoncer à sa part féminine ?

Être bien avec soi suppose d’accepter qui l’on est. La part féminine et la part masculine qui nous composent.  John Gray, auteur de « Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus » n’hésite pas à nous comparer à des êtres venus de planètes différentes tant nous sommes différents dans nos comportements, nos modes de pensées ou nos paroles.

Ces différences ont souvent compliqué la vie des couples, car nous voulons que l’autre nous ressemble. Et si nous remplacions cette volonté par une acceptation et un amour de la différence de l’autre ?

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